Hypothèse 1
Nous avons observé à échelle macroscopique que
le gaz roux NO2 occupe tout le volume qui lui est offert.
D’autre part, nous avons observé que dans une goutte de lait de minuscules
particules de graisse se déplacent.
Nous savons que les particules de graisse et le
gaz sont composés de molécules. Afin d’expliquer le mouvement aléatoire et
incessant de particules dans un milieu liquide et gazeux, nous émettons
l’hypothèse suivante : la propagation du gaz et le mouvement des particules
est due à l’agitation et au déplacement des molécules qui suivent une
trajectoire rectiligne et ont des interactions entre elles.
Au cours de notre recherche, nous nous sommes
interrogés sur plusieurs points :
- Peut-on associer le déplacement des molécules à une énergie cinétique de ces dernières ?
- La pression et la température influencent-elles le mouvement des molécules ?
- Peut-on associer ce phénomène au mouvement Brownien ?
Deuxième hypothèse :
Dans chaque atome, les électrons
se déplacent aléatoirement autour du noyau. Il se peut donc, à un instant donné,
que l’atome soit davantage chargé négativement d’un côté que de l’autre (les
électrons se trouvant essentiellement de ce côté). À l’échelle moléculaire, il
se peut donc qu’une molécule soit plutôt négative d’un côté que de l’autre à un
instant t. Ainsi, ce phénomène, répété pour plusieurs molécules, sera à
l’origine de ce qu’on appelle « l’interaction de Van Der
Waals » : ces molécules, présentant une charge momentanée,
s’attireront ou se repousseront sans cesse, leur polarité étant changeante.
Enfin, l’aspect aléatoire du
mouvement des électrons pourrait expliquer ce mouvement aléatoire, voire
chaotique, que ce soit pour les particules de graisse dans le lait ou le gaz
roux dans l’air.