lundi 23 décembre 2013

Premières hypothèses d’explication des résultats observés


Hypothèse 1
Nous avons observé à échelle macroscopique que le gaz roux NO2 occupe tout le volume qui lui est offert. 
D’autre part, nous avons observé que dans une goutte de lait de minuscules particules de graisse se déplacent.
Nous savons que les particules de graisse et le gaz sont composés de molécules. Afin d’expliquer le mouvement aléatoire et incessant de particules dans un milieu liquide et gazeux, nous émettons l’hypothèse suivante : la propagation du gaz et le mouvement des particules est due à l’agitation et au déplacement des molécules qui suivent une trajectoire rectiligne et ont des interactions entre elles.
Au cours de notre recherche, nous nous sommes interrogés sur plusieurs points :
  •           Peut-on associer le déplacement des molécules à une énergie cinétique de ces dernières ?
  •           La pression et la température influencent-elles le mouvement des molécules ?
  •           Peut-on associer ce phénomène au mouvement Brownien ?


Deuxième hypothèse :
Dans chaque atome, les électrons se déplacent aléatoirement autour du noyau. Il se peut donc, à un instant donné, que l’atome soit davantage chargé négativement d’un côté que de l’autre (les électrons se trouvant essentiellement de ce côté). À l’échelle moléculaire, il se peut donc qu’une molécule soit plutôt négative d’un côté que de l’autre à un instant t. Ainsi, ce phénomène, répété pour plusieurs molécules, sera à l’origine de ce qu’on appelle « l’interaction de Van Der Waals » : ces molécules, présentant une charge momentanée, s’attireront ou se repousseront sans cesse, leur polarité étant changeante.

Enfin, l’aspect aléatoire du mouvement des électrons pourrait expliquer ce mouvement aléatoire, voire chaotique, que ce soit pour les particules de graisse dans le lait ou le gaz roux dans l’air.

Premières expériences


Expérience 1
Nous avons deux récipients séparés par une plaque de verre (rendue hermétique grâce à de la graisse) : l’un rempli d’air et l’autre de gaz roux de formule NO2. Lors du retrait de la plaque, le gaz roux migre vers le récipient d’air et cela forme, après quelques secondes, un mélange homogène. Par ailleurs, l’inclinaison des bécher n’influe en aucune manière le déplacement du gaz.

Expérience  2

Observation d’une gouttelette de lait au microscope optique avec un grossissement de 40. Nous remarquons que de minuscules particules de graisse en émulsion dans l’eau ont un mouvement incessant. Nous avons l’impression que ce mouvement est aléatoire et n’obéît à aucune loi physique.