jeudi 20 février 2014

Le mouvement Brownien en physique


Aucune particule n’est inerte. Tous les atomes, toutes les molécules, s’agitent sans cesse. Cette agitation est directement liée à la température du milieu de ces dernières, l’agitation influant sur la température et vice versa. Aussi, lorsque des globules de graisse, par exemple, sont plongés dans un milieu liquide aqueux, comme c’est le cas pour l’expérience 2, ils sont sans cesse « frappés » par les molécules d’eau en mouvement autour d’eux. De ces collisions, il résulte un mouvement des globules, qui dépend de l’énergie cinétique des molécules d’eau et de la direction dans laquelle ils sont « frappés ». Ce mouvement, à l’aspect chaotique, est appelé le mouvement brownien.

Explication de l’expérience n°1


Tout d’abord, il est essentiel de dire qu’à température T constante, les quantités de mouvement de deux gaz sont égales. L’énergie cinétique est donnée par la formule E =  ½m.v² . Dans le cas du gaz roux et du dioxygène, la masse du gaz roux et plus importante que celle du dioxygène. On peut donc en déduire d’après la formule de l’énergie cinétique que la vitesse du dioxygène sera plus importante que la vitesse du gaz roux.

Donc, lors de la première expérience qui a été faite, on peut imaginer que le dioxygène est passé dans le récipient du gaz roux plus rapidement que ce dernier est passé dans le récipient de dioxygène. Et, par effet d’entraînement dû peut être à la pression, une partie du gaz roux passe dans l’autre récipient. Ce phénomène s’appelle la diffusion, qui est une tendance de la matière à se propager dans tous l’espace qui le contient, de manière à avoir une concentration des espèces chimiques homogène. Ce phénomène de diffusion répond aux lois de Fick et pourrait être un facteur important dans le calcul du mouvement Brownien.

Critique de l’hypothèse n°2


Après réflexion,  nous avons pu constater des incohérences dans notre deuxième hypothèse. En effet, si l’interaction de Van Der Waals existe réellement au niveau atomique, à l’échelle de nos « minuscules boules de graisse » son action est quasi inexistante. De plus, cette interaction a lieu dans le cas de molécules polaires. Ces molécule sont formées d’au moins deux atomes dont l’un est électronégatif, comme le chlore, c'est-à-dire qu’il attire davantage les électrons, et un atome électropositif, comme l’hydrogène, qui attire moins les électrons : les électrons de la liaison covalente Cl-H seront davantage vers le Cl, qui sera plutôt négatif, et inversement pour l’H. Or, cette polarité aura tendance à orienter toutes les molécules vers la même direction et assurer la cohésion de celle-ci, à l’inverse de ce que l’on a pu observer lors des expériences.

L’interaction de Van Der Waals n’est donc pas la cause de  ce phénomène.